Ferrari a récemment dévoilé des plans ambitieux visant à renforcer l’engagement de ses employés en lançant un plan d’actionnariat inédit et en améliorant son système de primes. Cette initiative survient dans un contexte où d’autres acteurs de l’industrie automobile font face à des perturbations dans leurs équipes.
Alors que Ferrari avait été nommé cinquième meilleur employeur du monde selon Trading Platform en octobre dernier, le constructeur automobile italien ne semble pas vouloir s’arrêter là. Et le prestigieux constructeur de voitures de sport de luxe a annoncé le lancement d’un nouveau plan d’actionnariat début 2024.
Initialement déployé en Italie, ce plan permettra à chaque employé de recevoir gratuitement des actions de la société.
« Chaque employé aura la possibilité de devenir actionnaire de Ferrari, en recevant des actions gratuites, sur une base unique, d’une valeur maximale d’environ 2.065 euros » précise le groupe dans un communiqué.
Mais Ferrari ajoute : « Si l’employé conserve les actions pendant au moins 36 mois, la société lui octroiera une tranche supplémentaire d’actions d’une valeur maximale de 15% de la première attribution ».
Le financement de ce plan sera assuré par l’utilisation d’actions détenues en propre. Son déploiement sera élargi aux salariés de Ferrari situés à l’extérieur de l’Italie dans les prochains mois.
Renforcement de la main d’œuvre et collaboration syndicale
La marque au Cheval Cabré, qui emploie plus de 5 000 personnes, principalement en Italie, ne s’arrête pas là. Le constructeur italien a annoncé son intention d’embaucher 250 personnes au premier semestre de 2024, dont la moitié de ces nouvelles recrues prévues dès janvier.
Cette déclaration survient à la suite de perturbations causées par des grèves ayant affecté les opérations de diverses usines nord-américaines appartenant à Stellantis, GM et Ford entre septembre et octobre. Parallèlement, Stellantis entreprend une réduction de ses effectifs en Italie via des programmes de départs volontaires.
Ferrari a également renouvelé un accord avec les syndicats FIM, UILM et FISMIC pour prolonger son plan de récompense de la compétitivité pour la période 2024-2027. Selon les termes de cet accord, la prime de compétitivité annuelle pourrait atteindre jusqu’à 17 000 euros, surpassant ainsi les montants des années précédentes (13 500 euros en 2022 et 12 000 euros en 2021).
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Photo à la Une : ©Presse
