Ferrari et Philip Morris ont annoncé la création du Ferrari E-Lab, une initiative conjointe visant à réduire l’empreinte carbone de leurs usines en Emilia-Romagna. Cette collaboration marque une nouvelle étape dans leur partenariat de longue date. Le Ferrari E-Lab se concentrera sur l’électrification industrielle, explorant des solutions innovantes pour la production, le stockage et la transformation de l’énergie renouvelable.
Afin de réduire l’empreinte carbone de leurs usines dans la région italienne d’Emilia-Romagna, Ferrari et Philip Morris International (PMI) ont annoncé mercredi 13 décembre la création du Ferrari E-Lab. Ce dernier vise à « identifier des solutions pour l’électrification industrielle dans les domaines de la production, du stockage et de la transformation de l’énergie renouvelable », précise un communiqué.
Cette collaboration marque une nouvelle étape dans leur partenariat stratégique de longue date, débuté en 1973 avec le parrainage de l’équipe de Formule 1 de Ferrari par le fabricant de cigarettes Marlboro.
« À l’occasion du 50e anniversaire de notre partenariat, Ferrari et PMI partagent le désir de faire évoluer leur travail ensemble dans un esprit d’innovation ouverte. Nos entreprises collaboreront à la recherche de nouvelles solutions technologiques pour développer et optimiser l’utilisation de l’énergie dans nos processus industriels », a déclaré Benedetto Vigna, PDG de Ferrari.
Alors que Ferrari s’est engagée à devenir neutre en carbone d’ici à 2030, le Ferrari E-Lab ambitionne d’explorer des solutions technologiques durables liées à l’énergie. La première voiture entièrement électrique de Ferrari est prévue pour la fin de l’année 2025.
Technologies de stockage d’énergie
Le projet, centré sur les complexes de production de Maranello et Crespellano, situés à environ 30 kilomètres l’un de l’autre dans la région italienne d’Emilie-Romagne, se concentrera initialement sur la viabilité des technologies de stockage d’énergie à long terme.
La première étude, dont la conclusion est attendue d’ici la fin du mois de septembre 2024, constituera une étape cruciale dans ce partenariat novateur. Aucun détail opérationnel ou financier n’a été fourni.
« Nos entreprises collaboreront à la recherche de nouvelles solutions technologiques pour développer et optimiser l’utilisation de l’énergie dans nos processus industriels », a déclaré Benedetto Vigna, PDG de Ferrari.
Scott Coutts, vice-président des opérations chez PMI, a également exprimé son enthousiasme : « Nous sommes impatients de collaborer avec Ferrari alors que nous continuons à mettre en œuvre notre stratégie et notre approche en trois volets en matière de décarbonation, qui comprennent la réduction de la consommation de combustibles fossiles, le passage aux énergies renouvelables et la compensation des émissions inévitables. Nous sommes particulièrement intéressés par l’exploration du potentiel que l’électrification industrielle pourrait jouer dans notre stratégie. »
Vers un avenir électrique et durable
Le site de Ferrari à Maranello compte près de 5 000 employés, tandis que PMI, situé à Crespellano, emploie plus de 2 000 personnes.
Actuellement, Ferrari est en phase de développement d’une nouvelle installation d’assemblage baptisée « e-building » à Maranello. Par ailleurs, la société a mis en place en 2022 une usine de piles à combustible sur ce site, générant de l’électricité sans combustion et fournissant 5 % de l’énergie nécessaire aux opérations de production.
Ainsi, le Ferrari E-Lab représente un jalon significatif dans la quête commune de Ferrari et PMI pour un avenir automobile plus propre et respectueux de l’environnement. Les résultats de leurs recherches pourraient influencer positivement l’industrie automobile et contribuer à accélérer la transition vers des solutions énergétiques plus durables.
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Photo à la Une : © Presse