Fashion Week : Coperni rhabille la princesse Disney

Coperni a livré un défilé enchanteur, le jour de la clôture de la Fashion Week de Paris, au cœur de Disneyland Paris. La marque de mode reconnue pour ses innovations technologiques modernise la princesse Disney avec un côté dark et sexy assumé, le tout accompagné d’un sac à impression 3D d’un nouveau genre que la Petite Sirène n’aurait pas boudé.

 

Plus Maléfique que Cendrillon

 

Coperni a réalisé un nouvel exploit le 1er octobre, ultime jour de la Fashion Week de Paris : celui d’organiser un défilé de mode au sein de Disneyland Paris. Jusqu’à présent, seuls Mickey et ses amis avaient participé à un tel évènement. 

 

La date du show coïncide avec l’ouverture du Walt Disney World Resort – plus grands des parcs Disney à avoir vu le jour à Orlando, en Floride – 53 ans plus tôt – jour pour jour. 

 

A la fois baroque et contemporain, la collection présentée par Coperni en collaboration avec les équipes de Disney Consumer Products et de Disneyland Paris emprunte davantage aux codes des méchantes Disney qu’à la tenue plus sage de ses princesses de dessin animé. Et ce, alors même que le parc commence à célébrer Halloween et ce jusqu’au 1er Novembre. 

 

Hasard du destin, la veille du spectacle préparé depuis deux ans, le premier président de Disneyland Paris (à l’époque Eurodisney), Robert Fitzpatrick est décédé à l’âge de 84 ans

 

A Twisted Tale

 

C’est au pied du Château de la Belle au bois dormant, emblème de Disneyland Paris, que Coperni a choisi de faire défiler sa collection printemps-été 2025. C’est d’ailleurs ce dessin animé, sorti en 1959, soit il y a 65 ans et plus particulièrement sa grande méchante, Maléfique, qui a en grande partie annoncé la couleur, littéralement très noire. 

 

Ici, La Belle au bois dormant n’est pas seulement un chef d’œuvre Disney, c’est aussi une métaphore de la femme plurielle et de l’enfance qui sommeille. 

 

La marque d’Arnaud Vaillant et Sébastien Meyer a présenté un défilé en trois actes, alternant l’enfance, les princesses et les méchantes de Disney. Un monde rêvé façon uchronique à l’image des Twisted Tales, cette collection de fan fictions proposant une histoire alternative des plus grands personnages de Disney. 

 

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© Coperni

 

L’évènement s’est ouvert sur une série de silhouettes d’inspiration casual et sportswear – rappelant les visiteurs du parc – à grand renfort de t-shirt à l’effigie de Mickey ou à slogan disneyen inspiré du premier dessin animé Blanche Neige (1937), de micro shorts et de motifs hawaïens comme tout droit sortis de Vaïana. 

 

Ont suivi des costumes de princesse faisant la part belle aux robes pailletées et aux crinolines aux couleurs pastelLes incontournables de la panoplie de la princesse Disney étaient de la partie, qu’il s’agisse de diadèmes, de gants d’opéra et de détails en dentellesUne bonne partie du panthéon féérique féminin de Disney était ainsi représenté tel Meg (Hercules) avec une robe péplum, Cendrillon dans un bustier bleu azuré ou encore Pocahontas et sa robe à franges de couleur nude. Pour ces princesses revisitées à la sauce 2025, la pantoufle de vair se fait tour à tour stiletto ou plus plate avec des mary janes argentés. 

 

Coperni disney fashion show scaled 2
© Coperni

 

Enfin, les méchantes de Disney, version princesses 2.0 à l’allure rock et femmes fatales capables d’enflammer n’importe quelle rave party, ont fermé le bal. Nombre d’entre elles portaient le fameux jumpsuit, cette combinaison en “jersey tech”, véritable signature de Coperni et devenue ultra désirable depuis le passage de la chanteuse belge Angèle portant ce modèle lors de la cérémonie des Jeux de Paris 2024. Alliant magique et sexy, ce tableau offre l’occasion de présenter des petites robes noires en néoprène et autres tenues en skaï au col relevé. 

 

Coperni Disney final show
© Coperni

 

Clou du spectacle, l’influenceuse star et femme d’affaires aux 396 millions de followers sur Instagram, Kylie Jenner, a clôturé l’évènement sur fond de fontaine de lumière et de feux d’artifices. Drapée dans une robe de bal à l’aspect gothique, elle a pu se  mouvoir au rythme du final de la Belle au Bois Dormant – originellement interprété par Georges Bruns – dans une orchestration volontairement spectrale au synthétiseur. 

 

Une collaboration inédite avec les équipes Disney

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Photo à la Une : © Coperni

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Victor Gosselin
Victor Gosselin est journaliste spécialisé luxe, RH, tech, retail et consultant éditorial. Diplômé de l’EIML Paris, il évolue depuis 9 ans dans le luxe. Féru de mode, d’Asie, d’histoire et de long format, cet ex-Welcome To The Jungle et Time To Disrupt aime analyser l’info sous l’angle sociologique et culturel.
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