Les acteurs du luxe renforcent la maîtrise de leur chaîne industrielle. Poussé par une enquête en Italie sur des fournisseurs peu scrupuleux, Dior (LVMH) a créé une structure industrielle en interne, confié à un ex EssilorLuxottica. Gucci (Kering) a pour sa part intégré trois tanneries toscanes.
Disposer de son bras armé industriel est devenu un enjeu stratégique pour les Maisons de luxe comme le montrent deux actualités récentes de leaders français du luxe.
Dior, Maison phare du groupe LVMH, vient ainsi de créer sa propre direction industrielle tandis que Gucci, la principale marque de Kering, vient de racheter, via sa division Gucci Logistica, la totalité de trois maroquineries toscanes, réunies au sein du groupe Colonna, dont elle possédait déjà 51% des actions.
Dior vient ainsi d’annoncer via un communiqué la création d’un nouveau département industriel afin de “ renforcer durablement” sa “capacité globale de production” et “assurer la pérennité de son savoir-faire”.
Double recrutement
Les rênes en seront confiées à partir de janvier 2025 à Giorgio Striano, l’ex directeur général du spécialiste italien de la lunetterie et de l’optique EssilorLuxottica, expert des opérations industrielles internationales pour la production de biens premium.
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Photos à la Une : de gauche à droite : © Dior © Gucci
