Les prévisions et premiers résultats financiers des grands groupes de luxe semblent attester de l’essor des dépenses américaines en produits de luxe : une lueur d’espoir pour l’industrie qui doit faire face à la faiblesse du marché chinois.
Les États-Unis, moteur de la reprise pour le secteur du luxe
Pour la première fois en plus de deux ans, les dépenses des Américains en produits de luxe ont connu une amélioration, marquant un signe positif pour le secteur : selon des données récentes de l’entreprise financière Citi, les achats de luxe par carte de crédit aux États-Unis ont augmenté de 1 % en décembre par rapport à l’année précédente, avec une forte demande pour les articles en cuir et les vêtements haut de gamme.
Cette reprise des dépenses américaines intervient alors que l’industrie mondiale du luxe traverse une période difficile : les prévisions de croissance restent modérées après une année 2024 marquée par une faible demande en Chine, où la crise immobilière et un ralentissement économique ont terni l’attrait des consommateurs pour les produits de luxe. La tendance reste plus modérée en Europe, où les hausses du coût de la vie ont également limité les achats somptueux, mais dans une moindre mesure.
Dans ce contexte, les acteurs majeurs du secteur tels que LVMH et Kering, comptent sur la clientèle américaine pour soutenir leurs résultats. La hausse des investissements en bourse et des crypto-monnaies aux États-Unis a contribué à alimenter ce regain d’optimisme, de même que la dynamique favorable du dollar, qui renforce le pouvoir d’achat des consommateurs américains pour les produits de luxe européens.
Un marché chinois en difficulté
Lire aussi > Brunello Cucinelli signe un exercice 2024 remarquable
Photo à la Une : © Getty Images