La dernière édition de la foire d’art, Art Basel à Bâle, a de nouveau été le théâtre de ventes spectaculaires. Cependant, ces transactions cachent une réalité plus complexe et incertaine du marché de l’art. Derrière des chiffres impressionnants, se dessine un paysage marqué par des disparités et défis économiques.
Du 13 au 16 juin, la dernière édition d’Art Basel, la prestigieuse foire d’art contemporain qui se tient chaque année à Bâle, en Suisse, a encore une fois été le théâtre de transactions majeures. Toutefois, derrière ces ventes spectaculaires, se dessine un marché de l’art marqué par des disparités et une certaine incertitude économique.
Les journées réservées aux collectionneurs ont vu des ventes exceptionnelles. La galerie David Zwirner a ainsi vendu une toile de Joan Mitchell, « Sunflowers (Tournesols) », pour 20 millions de dollars.
De son côté, la galerie Hauser & Wirth a conclu des transactions importantes, notamment une œuvre d’Arshile Gorky pour 16 millions de dollars, une de Georgia O’Keeffe pour 13,5 millions de dollars et une de Philip Guston pour 10 millions de dollars.
« La foire a été très bonne », a déclaré James Koch de Hauser & Wirth, soulignant que la présence de collectionneurs sérieux contribue à un marché plus stable et moins spéculatif.
Marché stagnant
Lire aussi>ART BASEL 2023 : BILAN D’UNE ÉDITION EUPHORIQUE
Photo à la Une : © Art Basel