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La fourrure continue de perdre du terrain au royaume du luxe. Après Gucci au mois d’octobre, c’est au tour de la marque Michael Koors de renoncer à cette matière, aujourd’hui souvent remplacée par des matériaux innovants très similaires. Le CNIF a très vite réagi, qualifiant cette démarche de « regrettable ».
Au mois d’octobre, la marque Gucci annonçait le retrait de la fourrure dans ses collections. Ce mois-ci, c’est au tour de l’américain Michael Kors d’annoncer l’abandon de cette matière animale dans l’élaboration de ses produits. Cette décision s’appliquera également pour les collections de la marque Jimmy Choo, rachetée en juillet dernier par Michael Kors. Selon le groupe, les nouvelles technologies permettent désormais de fabriquer de la fausse fourrure de très grande qualité.
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« C’est le début d’un nouveau chapitre pour notre compagnie qui continue de faire évoluer l’utilisation de matériaux innovants », a déclaré John D. Idol, le président de l’entreprise. Michael Kors explique lui-même que l’apparence de ces nouveaux matériaux est plus vraie que nature et se rapproche étroitement des critères exigeants du luxe. « Nous dévoilerons ces nouvelles techniques lors de notre prochain défilé en février », annonce le designer.
Il faut dire que les Millennials, cette génération qui dans le futur sera la principale clientèle du luxe, poussent de plus en plus les marques à modifier leurs pratiques pour les rendre plus éthiques. Des études, comme celle recemment menée par le cabinet Mazars, montrent que les jeunes consommateurs ont des attentes qui diffèrent de leurs ainés. Ils sont davantage attachés à la transparence sur la fabrication des produits et sensibles aux causes responsables de notre époque. En cause: l’influence des réseaux sociaux qui révèlent régulièrement des pratiques qui suscitent la polémique et favorisent l’émergence de nouvelles tendances sur Internet, comme la mode végane.
Le Centre National d’Information sur la Fourrure (CNIF) n’a pas tardé à réagir à l’annonce. Vendredi dernier, celui-ci a publié un communiqué pour qualifier de « regrettable » cette démarche, et faire valoir la « place de choix » que la fourrure occupe encore dans l’industrie du luxe.
Selon l’association, près de 70% des créateurs utilisent cette matière. Toujours selon elle, l’utilisation de la fourrure ne doit pas être décriée, car elle répond encore à une forte demande des consommateurs de luxe, désireux « de porter des articles naturels, durables, biodégradables et non polluants », ne recourant pas à l’industrie pétrochimique. Pour éviter toute confusion, le CNIF ajoute également que la production de la fourrure est encadrée par des normes très strictes pour respecter le bien-être animal.
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