L’an dernier, la Maison de couture italienne, propriété à 30% du groupe Kering avec une option sur 100%, a encore vu son chiffre d’affaires et surtout son Ebitda chuter. Elle compte sur son directeur créatif Alessandro Michele, ex Gucci, arrivé il y a un an, pour renverser la tendance…
L’effet magique d’Alessandro Michele n’a pas encore eu le temps de se manifester chez Valentino…
L’ex styliste de Gucci, qui avait réussi à propulser la Maison phare du groupe Kering vers les sommets avant que celle-ci ne s’essouffle, n’est arrivé, il est vrai qu’il y a un an chez Valentino. Avec son style flamboyant et baroque, il était une promesse de reformatage après le “règne” d’un quart de siècle de son prédécesseur Pierpaolo Piccioli.
Un nouveau départ auquel Kering n’est certainement pas étranger…Le groupe dirigé par François-Henri Pinault est propriétaire depuis fin 2023 de 30% du capital de Valentino avec l’option d’en acquérir le total auprès du fonds Qatari Mayhoola d’ici 2028.
Un bilan 2024 bien terne
Toujours est-il que le bilan 2024 de Valentino est resté terne : son chiffre d’affaires a reculé de 2 % à taux de change constant (-3 % à taux de change courants) à 1,311 milliard d’euros mais surtout, sa rentabilité a connu une nouvelle érosion sensible, soit une baisse de son Ebitda, par rapport à 2023, de 22 % à 246 millions d’euros selon le projet de bilan consolidé approuvé par le conseil d’administration de Valentino.
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Photo à la Une : © Valentino