Après enquête sur les pratiques abusives d’ateliers produisant sa maroquinerie, l’autorité italienne de la concurrence a jugé que Dior n’avait pas commis d’infraction. La Maison phare du groupe LVMH devra cependant apporter un soutien financier de deux millions d’euros aux victimes et sélectionner et contrôler ses fournisseurs de façon plus stricte.
En Italie, on ne badine pas avec les conditions de travail…
La leçon a été reçue cinq sur cinq par Dior, la Maison phare du groupe LVMH. Celle-ci a finalement été “blanchie” par l’autorité italienne de la concurrence (AGCM), qui avait lancé, l’an dernier, une enquête dans sa filiale italienne mais aussi chez Armani, après la découverte d’ateliers produisant pour eux de la Maroquinerie dans des conditions illégales (salaires insuffisants, nombre d’heures dépassant le maximum légal autorisé…). Ceux-ci employaient des salariés qui étaient eux-même en général des immigrés en situation irrégulière.
Régime d’administration spéciale
L’AGCM soupçonnait aussi Dior et Armani d’avoir divulgué des communiqués mensongers en matière de responsabilité sociale et éthique, notamment sur les conditions de travail et le respect de la législation par leurs fournisseurs.
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