Le groupe Prada affiche des résultats au vert à raison d’une croissance de +13% sur les trois premiers mois de son exercice annuel 2025. Une performance rendue possible par la croissance remarquable de Miu Miu, la marque sœur de l’historique Maison milanaise n’ayant désormais plus rien d’une “benjamine”.
Le premier conglomérat du luxe italien, propriétaire des marques Prada, Miu Miu, Church’s, Car Shoe, Marchesi 1824, Luna Rossa – et depuis fin avril, Versace – dévoile un premier trimestre 2025 qui fleure bon le printemps.
Si son activité ne faiblie pas et décolle même de +13% sur les trois premiers mois de l’année à 1,341 milliard d’euros, c’est notamment grâce à l’ascension fulgurante de Miu Miu.
Une “trajectoire de croissance remarquable” qui coïncide avec le développement de son portefeuille suite à l’acquisition de Versace, marque emblématique du luxe transalpin et internationalement connue, aujourd’hui en perte de vitesse.
Sacre de Miu Miu
Les ventes de la marque Prada restent “stables” malgré “un contexte de plus en plus turbulent et incertain” comme le déclare Patrizio Bertelli, président et directeur exécutif du groupe Prada. La marque phare du groupe bénéficie notamment des récentes expériences immersives à succès dans le secteur de l’hospitalité dont le lancement de Mi Shang Prada Rhong Zhai à Shanghai, conçu par le célèbre réalisateur Wong Kar Wai, et l’ouverture du Prada Caffè à Singapour.
Pourtant l’exploit est ailleurs et se nomme Miu Miu.
De 80 ans sa cadette, Miu Miu – fondée en 1993 – poursuit son envol et affiche une prodigieuse progression de ses ventes, à raison de +60% sur la période. Longtemps cantonnée au rôle de benjamine, la déclinaison adolescente de Prada s’érige désormais en véritable moteur de la croissance du groupe italien.
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Photo à la Une : © Miu Miu