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Pour son défilé croisière, Max Mara célèbre le cinéma italien de l’après-guerre

Intitulé “Venere Vesuviana” (Vénus vésuvienne), le défilé croisière 2026 de Max Mara avait pour cadre le château royal de Caserte, à quelques encablures de Naples et de son Vésuve. L’événement clôture la saison des présentations croisière qui, hasard du calendrier ou tensions à l’international oblige, a vu, cette année, la majorité des grandes Maisons européennes opter pour une destination moins lointaine : l’Italie.

 

Pour le défilé croisière 2026 de Max Mara, Ian Griffiths, son directeur artistique depuis 2009 (mais 34 ans de Maison), a choisi de convoquer le souvenir d’une élégance retrouvée au lendemain de la Seconde Guerre mondiale en le réinterprétant dans un esprit contemporain

 

En voyant ses mannequins s’élancer entre l’escalier royal et la salle du trône du palais de Caserte, difficile de ne pas penser à Audrey Hepburn dans Vacances Romaines (1953) ou Drôle de Frimousse (1957). Mais italianité oblige, il faut d’après Ian Griffiths plutôt trouver la source d’inspiration dans le néoréalisme italien avec des figures iconiques et transalpines telles que Sophia Loren dans Ieri, oggi, domani (Hier, aujourd’hui et demain) de Vittorio de Sica (1963) ou encore Silvana Mangano dans L’oro di Napoli (L’or de Naples) du même réalisateur (1954). Les cinéphiles reconnaitront, dans le défilé, les bottes montantes de la mondine (ouvrière saisonnière des rizières) du film Riso amaro (Riz Amer), sorti en 1949, toujours avec Silvana Mangano. 

 

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© Max Mara

 

Fer de lance de l’activité des grandes Maisons de mode et du luxe, les collections croisière, distribuées de novembre à juillet, proposent un vestiaire d’entre-saison se mariant parfaitement avec le mode de vie d’éternels estivants fortunés. 

 

Le Versailles italien

 

Quelque 300 invités avaient fait le déplacement mardi 17 au soir au Château Royal de Caserte, pour y siroter du prosecco.  Sharon Stone, Gwyneth Paltrow, Joey King ou encore Alexa Chung étaient de la partie autant pour profiter de ce spectacle conjuguant souvenirs aristocratiques et modernité que d’admirer les plans d’eau grandioses des lieux. 

 

Édifié au XVIIIe siècle par Luigi Vanvitelli et symbole de l’opulence de la maison de Bourbons-Deux-Siciles, la Reggia di Caserta (château royal de Caserte) s’avère être, en volume, la plus grande résidence royale au mondeA l’instar du Versailles originel, Caserte est un ancien relais de chasse agrandi afin non seulement d’héberger le roi et sa suite mais également la cour et les différents ministèresL’édifice baroque, situé à 32 km au nord de Naples, compte en effet 1 200 pièces réparties sur 5 étages atteignant ainsi les 130 000 m² de surface. Depuis 1997, ce Palais Royal, résidence principale des rois de Naples, a été classé au patrimoine mondial de l’Unesco

 

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© Claudio Poggio/Unsplash

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Photo à la Une : © Max Mara

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Victor Gosselin
Victor Gosselin est journaliste spécialisé luxe, RH, tech, retail et consultant éditorial. Diplômé de l’EIML Paris, il évolue depuis 9 ans dans le luxe. Féru de mode, d’Asie, d’histoire et de long format, cet ex-Welcome To The Jungle et Time To Disrupt aime analyser l’info sous l’angle sociologique et culturel.

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