Sur fond de guerres commerciales, les ventes et encore plus la rentabilité du Numéro Un mondial du luxe se sont effritées pendant les six premiers mois de l’année. Mais son PDG, Bernard Arnault, estime cette performance encore “solide” et se mobilise activement sur le dossier des futurs droits de douane américains, pour éviter que la situation ne se dégrade davantage.
Ce premier semestre 2025 ne restera pas dans les annales de LVMH.
Cela n’empêche pas Bernard Arnault, le PDG du Numéro Un mondial du luxe, d’estimer que son groupe “a fait preuve de solidité dans le contexte actuel”, difficile en ce moment pour le luxe.
Le chiffre d’affaires semestriel de LVMH a ainsi baissé de 3% en organique, soit à taux de changes et périmètre constants, (-4% en publié) à 39,8 milliards d’euros. Mais sa rentabilité a été plus fortement atteinte, avec un retrait de 15% de son résultat opérationnel courant à 9 milliards d’euros et même de 22% à 5,7 milliards d’euros de son résultat net. La marge opérationnelle a accusé un retrait de près de 3 points à 22,6%, contre 25,5% au premier semestre 2024.
Peu ou prou le scénario des analystes
C’est peu ou prou le scénario qu’avaient anticipé les analystes. Selon le consensus établi par Factset, ils tablaient en moyenne pour ce premier semestre sur un chiffre d’affaires de 39,89 milliards d’euros, un résultat opérationnel de 8,88 milliards d’euros et un bénéfice net de 5,96 milliards d’euros…
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