[vc_row][vc_column][vc_column_text]29 janvier 2018[/vc_column_text][vc_column_text]
Le groupe LVMH vient de publier les résultats records de son exercice 2017. Avec des ventes qui ont bondi de 13% en un an, son chiffre d’affaires a franchi la barre symbolique des 40 milliards d’euros. Son bénéfice a quant à lui dépassé les 5 milliards.
Rien n’arrête l’ascension du groupe LVMH, première capitalisation du CAC 40 devant Total. Les résultats record de son exercice 2017 ont été publiés le 25 janvier dernier. Son chiffre d’affaires culmine à 42,63 milliards d’euros, soit une hausse de 13% par rapport à 2016. Sa croissance organique a doublé par rapport à 2016, atteignant 12% à taux de changes constants. Ce chiffre est deux fois plus élevé que celui du marché mondial du luxe, estimé à 6%.
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En parrallèle, le groupe aux 70 marques a vu son résultat opérationnel progresser de 18%, à 8,29 milliards d’euros, avec une marge à 19,5% contre 18,7% en 2016. Cette croissance est notamment portée par les performances de Louis Vuitton, qui représente plus de la moitié du résultat opérationnel du groupe, mais aussi par l’intégration cette année de Dior Couture dans son portefeuille. Le résultat net de LVMH progresse ainsi de 29%, à 5,1 milliards d’euros.
« La conjoncture a soufflé dans les voiles de toutes nos marques », souligne Bernard Arnault, PDG de LVMH. Louis Vuitton, « la plus grande marque de luxe au monde », selon M. Arnault, est la locomotive du groupe. Elle représente à elle seule 8 milliards d’euros de ventes. Le malletier a profité du rebond de la clientèle chinoise, qui représente 30% de ses ventes, et du succès des sacs en toile réalisés en collaboration avec l’artiste américain Jeff Koons. Au total, la croissance de la division mode-maroquinerie du groupe a progressé de 13%.
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Le pôle parfums-cosmétiques a lui aussi enregistré de belles performances avec 14% de croissance, grâce notamment au succès de la marque Fenty Beauty, lancée en collaboration avec la chanteuse Rhiana, mais également celui de Christian Dior, la « première marque au monde de maquillage », selon le PDG du groupe. La division attribuée à la distribution sélective a quant à elle progressé de 13%, soutenue par la stratégie digitale payante du réseau Séphora aux Etats-Unis.
La division montres-joaillerie (Bulgari, Tag Heuer, Hublot) a atteint 12%. Le pôle vins et spiritueux, qui a souffert de la rupture de stock des cognac « VS » d’Hennessy, est la division du groupe qui a créé le moins de croissance. Elle s’élève néanmoins à 7%. Le seul point critique pour LVMH, reste la griffe Marc Jacobs, qui est « encore loin d’un retour à l’équilibre », souligne le directeur financier du groupe de luxe.
Pour 2018, LVMH se montre confiant, mais aussi très prudent. Selon Bernard Arnault, il faut se montrer alerte face aux risques de « crise », aux « incertitudes géopolitiques », à la possible explosion d’une « bulle », qui peuvent impacter directement le groupe.
La publication de ces résultats a fait bondir le titre du groupe de 5% à la Bourse de Paris, vendredi. En possession de 5% des parts de LVMH sans intermédiaire, Bernard Arnault a vu sa fortune augmenter de 2,8 milliards d’euros en quelques heures. Selon Forbes, l’homme d’affaires français possède à présent la cinquième fortune mondiale.
« Ces excellents résultats, auxquels ont contribué tous nos collaborateurs, sont en partie dus à la conjoncture favorable, mais surtout à la créativité sans faille de nos marques et à leur capacité à se réinventer sans cesse, explique Bernard Arnault dans un communiqué. L’innovation continue, l’esprit d’entreprise et la quête de l’excellence : toutes nos maisons continuent de porter haut ces valeurs tout en appliquant soigneusement leurs stratégies sur le terrain. »
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