Au Japon, en Chine et en Corée du Sud, une nouvelle tendance aussi surprenante qu’originale galvanise les jeunes générations : les « Pet Stones », à savoir les « cailloux de compagnie ». Déguisés, habillés et choyés, ces galets sont vus par leur propriétaire comme un remède contre la solitude et le stress, sans les contraintes d’un animal. Décryptage.
Exit, les balades du chien avant d’aller au travail et les croquettes onéreuses pour chat. Trop contraignants et nécessitant une attention accrue, les animaux de compagnie ne sont plus considérés comme nos meilleurs amis pour une certaine partie de la population asiatique. Trop de temps demandé et trop d’énergie dépensée. Alors, depuis la crise sanitaire, de jeunes actifs japonais, chinois ou encore sud-coréens se sont tournés vers des cailloux, comme ceux que l’on pourrait retrouver aux abords des plages, en guise de partenaire de vie.
Le principe réside en l’achat d’un galet poli, pour quelques pièces, que les propriétaires peignent, maquillent, habillent et nomment par un surnom à la manière d’une poupée. Ces cailloux personnalisables trouvent leur place dans le foyer au sein d’un petit espace qu’il est possible d’aménager à moindre frais. Et même de l’intégrer dans une famille de pierres. Bien moins contraignant qu’un animal puisque ces objets sont propres et immortels et ne quittent jamais leur maison.
De l’attention et de la discussion
Les Pet Stones, de leur nom anglais, seraient pour leur propriétaire un moyen de s’occuper, se détendre et de combler un certain manque affectif. « Il m’arrive de poser ma pierre sur mon lit et de la tapoter. Parfois, je lui parle comme si je me parlais à moi-même. […] Cela m’a procuré un sentiment de camaraderie, une présence à mes côtés » raconte Lim, 29 ans, dans un entretien pour le média The Korea Herald. « Évidemment, c’est un objet inanimé qui ne peut pas te comprendre. Mais c’est un peu comme parler à ton chien, et c’est assez relaxant, d’une certaine manière » selon les propos de Lee, 30 ans, rapportés par le magazine Slate.
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Photo à la Une : © Unsplash