Chaque été, sa douce senteur nous fait voyager et marque le retour des rayons du soleil. Si le monoï est aujourd’hui devenu ultra populaire à travers le monde, son utilisation remonte à plusieurs siècles, ancrée dans les traditions polynésiennes ancestrales. Redécouverte de ce produit aux nombreux bienfaits pour les cheveux et la peau.
Son histoire ne date pas d’hier. Il y a déjà plusieurs millénaires, les Maohis, les ancêtres des peuples polynésiens, parfumaient l’huile de coco avec les fleurs de Tiaré. Pendant des siècles, le monoï fut utilisé par la population polynésienne, porté par une connotation sacrée. Selon la légende, le Dieu créateur Ta’aroa s’appuya sur la nature pour donner de l’attrait à Tané, le Dieu de la beauté dont le physique peu engageant rappelait celui d’une méduse, une peau parfaite. Grâce à des massages, avec des éléments naturels comme le monoï, Ta’aroa réussit à lui façonner un corps et une peau impeccables. Depuis, le monoï est entré dans la culture traditionnelle et est associé à l’embellissement.
Un usage à travers les siècles
L’huile de monoï accompagnait les peuples tout au long de leur vie. Elle était un premier soin chez les nourrissons, pour contrer la déshydratation par temps chaud et refroidir le corps lors des températures plus fraîches. Et elle était au rendez-vous lors de jusqu’à l’embaumement, parfumant le défunt et aidant son âme à voyager vers l’au-delà. Symbole du lien entre les Dieux, les hommes et la nature, le précieux liquide est resté un rituel de beauté traditionnel, et est utilisé toute l’année dans l’archipel polynésien.
A l’heure des grandes explorations, de nombreux navigateurs étrangers ont parcouru les eaux du Pacifique Sud. Entre 1768 et 1771, le Capitaine James Cook découvre Tahiti et mentionne, dans son journal du bord, les coutumes du territoire. Le monoï est alors évoqué comme une huile sacrée avec laquelle les habitants nourrissent leur corps et leurs cheveux.
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