Plus qu’un arbre majestueux, le bonsaï est un art horticole à part entière. Originaire de Chine, ce végétal en pot est intimement lié à l’histoire du Japon et continue de fasciner aujourd’hui à travers des artisans d’excellence et des artistes l’ayant intégré dans une multitude de paysages.
Par définition, le bonsaï est un arbre en pot travaillé de manière esthétique. Son étymologie est d’ailleurs découpée en deux parties : bon (plat ou bol mince) et saï (un arbre planté). Si beaucoup associent le bonsaï au Japon, ses origines sont bel et bien chinoises.
De la Chine au Japon en passant par l’exposition universelle de Paris
Si la culture des arbres en pot a débuté en Egypte vers 2700-2000 avant J-C, il faut remonter au 3ème siècle avant J-C pour découvrir les prémices de l’art du bonsaï chinois grâce à des peintures et des poèmes. Pendant la dynastie des Han (206-220), les Chinois apportent un aspect esthétique aux arbres en pot. A l’époque, on ne parle d’ailleurs pas de bonsaï mais de penjing. D’autres noms seront donnés tout au long de l’histoire de cet art. Les moines commencent alors à créer de petits paysages miniatures. Associés à des concepts spirituels, philosophiques et artistiques, ces petits arbres reflètent alors la nature idéale et sont considérés comme des symboles de longévité et de sagesse.
Après l’expatriation des moines dans leur archipel lors de l’ère Heian (794 – 1185), les Japonais s’inspirent de cet art et contribuent à leur popularité internationale. Stimulé par l’avènement du bouddhisme zen dans le pays du soleil levant, l’art du bonsaï se conjugue avec la méditation et les valeurs de la religion. Autrefois réservée à la noblesse et aux religieux, au XVIIème siècle, la culture du bonsaï commence à se démocratiser pendant la période Edo. Il prend sa forme actuelle et devient un art à part entière.
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Photo à la Une : © Unsplash