James Bond entame un nouveau chapitre de son histoire. Si la gestion et la distribution de la célèbre licence de 007 a plusieurs fois changé de main, Amazon a acquis les studios hollywoodiens MGM en 2021. Mais pas que…
Que deviendra James Bond à l’avenir ? C’est la grande question que se pose la sphère cinématographique ces derniers mois. Une question d’autant plus prégnante que les Oscars 2025 ont accordé une séquence chorégraphiée de 6 minutes faisant intervenir l’actrice Margaret Qualley (The Substance) ainsi que les chanteuses Lisa (BLACKPINK), Raye et Doja Cat, comme James Bond girls d’un soir.
En 2021, Amazon fait l’acquisition des studios MGM à Hollywood pour 8,45 milliards de dollars. Grand fan de 007, le patron du groupe numérique et commercial prend donc officiellement le contrôle des catalogues des films de MGM et, ainsi, de la franchise James Bond. Du moins le croit-il. Car à l’époque, cet achat ne permettait pas à Amazon de s’attribuer la gestion créative de la licence. Jusqu’à 2025.
Amazon prend le contrôle créatif de James Bond
Fin février, les studios américains Amazon MGM annoncent la prise du “contrôle créatif” de la franchise à l’issue d’un accord avec les producteurs historiques des films, Michael Wilson et Barbara Broccoli, aux manettes de la saga depuis 1995 après une passation de cette dernière par leur père Albert « Cubby » Broccoli. Ces derniers gardaient alors jalousement les droits sur le casting, la réalisation, les dialogues, le scénario et chaque détail des films.
« Après près de 60 ans de carrière, j’ai décidé d’arrêter de produire James Bond pour me consacrer à des projets artistiques et caritatifs. Avec Barbara, nous avons décidé qu’il était temps que notre partenaire en qui nous avons confiance, Amazon MGM Studios, accompagne James Bond dans le futur » a indiqué Michael Wilson à l’AFP.
A la tête d’EON Productions, Michael Wilson et Barbara Broccoli ont été à l’origine de la renaissance de James Bond, à l’issue des échecs commerciaux des deux films avec Timothy Dalton (« Permis de Tuer » et « Tuer n’est pas jouer ») dans les années 1980.
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Photo à la Une : © Pixabay