Le sous-continent indien n’est pas seulement l’État le plus peuplé (1,4 milliards d’âmes), il abrite également la plus grande industrie cinématographique du monde, attirant un public fervent dans le pays et au-delà : celui des films Bollywood.
Après le Louvre d’Abu Dhabi, “Bollywood Superstar” s’expose jusqu’au 14 janvier 2024 à Paris, au musée du Quai Branly avec plus de 200 oeuvres, affiches, extraits de films et costumes de scène, le tout dans une scénographie chamarrée et luminescente, digne des contes des 1001 nuits. Le parfait remède au blues hivernal.
Le Cinéma Indien puise sa source dans le théâtre d’ombres, les lanternes magiques et les conteurs mythologiques millénaires.
Figurant parmi les premiers à découvrir le cinématographe des frères Lumières, les indiens ont depuis développé une activité en pleine croissance autour de la production de films savamment interprétés et chorégraphiés.
Au point de surpasser la production hollywoodienne, à raison de 2000 films chaque année. Des productions qui parviennent à s’exporter bien au-delà des frontières du sous-continent, que ce soit via la diaspora indienne – parmi l’une des plus grandes du monde – l’Asie du sud-est ou les royaumes rigoristes du Moyen-Orient.
Pourtant, ce cinéma reste très largement incompris en occident, Bollywood étant à tort assimilé à l’ensemble des productions indiennes.
Photo à la Une : Aishwarya Rai Bachchan dans le film Devdas (2002) © Musée du Quai Branly
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