La disparition d’Alain Delon, à 88 ans, signale la fin d’une époque dorée pour le cinéma français. Décédé dans sa maison du Loiret, entouré de ses proches, Delon laisse derrière lui un héritage cinématographique colossal. Avec plus de six décennies de carrière, il est devenu une icône du septième art dont l’impact se fait sentir au-delà des frontières de l’Hexagone.
Alain Delon s’est éteint dimanche 18 août à l’âge de 88 ans, dans sa maison de Douchy (Loiret). Fort d’une carrière exceptionnelle qui s’est étendue sur plus de soixante ans, il laisse une empreinte indélébile sur le monde du septième art. Delon, dont le nom est devenu synonyme de charme et de mystère, a marqué des générations entières grâce à son talent hors du commun et à son charisme unique. Sa carrière, riche et diversifiée, continue de captiver et d’inspirer de nombreux artistes et cinéphiles.
Les débuts d’un jeune premier
Né le 8 novembre 1935 à Sceaux, en banlieue parisienne, Alain Delon ne semblait pas destiné à une carrière cinématographique. Son enfance tumultueuse et son adolescence rebelle contrastent avec la trajectoire d’une future star. Après une brève période dans l’armée, il se lance dans le monde du cinéma presque par hasard. Son physique atypique et son aura magnétique naturelle attirent l’œil des réalisateurs. En 1957, il obtient son premier rôle significatif dans « Quand la femme s’en mêle » d’Yves Allégret, marquant le début de sa carrière sur grand écran.
Ce succès initial ouvre la voie de futures collaborations avec des réalisateurs de renom. Cependant, c’est en 1960 que sa carrière prend un tournant décisif avec « Plein Soleil » de René Clément. Dans le rôle de Tom Ripley, Delon démontre son talent pour les personnages complexes et ambiguës, propulsant sa carrière sur la scène internationale et établissant sa réputation.
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Photo à la Une : © Dior