L’adage “mettre tout le monde sur un pied d’égalité” semble définitivement désuet dans le monde de l’enseignement supérieur. Alors que HEC vient de franchir la barre symbolique des 70 000 euros de frais de scolarité, cette hausse généralisée pose une question centrale : jusqu’où iront ces augmentations de prix ?
En 2015, il fallait débourser 41 250 euros pour étudier quatre ans – dont une année de césure – à HEC Paris. En 2025, il faudra 71 750 euros selon le site Major Prepa. Sur un an, les frais de scolarité de cette école de commerce ont augmenté de 6%. Et cet institut est loin d’être le seul à augmenter ses prix. 4%, 8% et jusqu’à 16%… Les écoles de commerce post-prépa continuent de faire flamber les tarifs, rendant de plus en plus élitistes ces études de business.
Moins de subventions, plus d’investissements
Si les écoles nord-américaines et même européennes sont loin d’être accessibles, les business schools françaises sont considérées comme à part dans le paysage éducatif tricolores parsemé d’universités quasi gratuites et d’écoles plus abordables. “A poste et salaire égaux à la diplomation (dans le conseil par exemple, qui recrutent aussi bien des managers et que des ingénieurs), à niveau académique et mérite équivalents, l’ingénieur aura déboursé jusqu’à dix fois moins pour son école. Pour autant, les raisons de cet écart sont structurelles, et cela ne devrait pas changer à moyen terme” explique Major Prepa.
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Photo à la Une : © HEC