Bastion du progressisme comme du style bohème (boho chic), et cœur de l’usine à rêves qu’est Hollywood, le comté de Los Angeles concentre également une jeunesse dorée en quête de produits de luxe et d’une consommation plus responsable. Ces derniers jours, Jacquemus, Casablanca et maintenant Louis Vuitton ont décidé d’accélérer leur présence dans la Cité des Anges et sa proche banlieue par l’ouverture de boutiques.
Il semble que depuis les ouvertures du premier Gucci Salon (avril 2023) et de la première boutique dédiée à la haute joaillerie de Chanel (février 2024), soit deux initiatives retail s’adressant aux ultra riches, la Cité des Anges et sa proche banlieue a plus que jamais le vent en poupe auprès des Maisons de luxe européennes.
Outre son climat ensoleillé, le Golden State a été en 2024, la place forte des démocrates, sur la côte ouest des Etats-Unis, scellant la victoire de Kamala Harris dans la région, avec 58,5% des suffrages. A l’échelle du pays, il s’agit d’un des scores les plus élevés obtenus par le parti démocrate, à l’instar des districts de l’ouest tels que la Colombie, le Vermont, le Maryland et le Massachusetts.
Mais surtout, le comté de Los Angeles, ravagé par des incendies destructeurs en janvier dernier (en particulier Pacific Palisades et Malibu), est en pleine reconstruction. De quoi permettre aux grands du luxe européen d’obtenir des places de choix et une visibilité renforcée en prévision des Jeux Olympiques d’été de 2028.
Arrivées discrètes mais assurées
Si certaines Maisons françaises, plutôt positionnées mode comme Marni, Isabel Marant et The Row se sont montrées avant-gardistes avec des ouvertures respectives de boutiques à Melrose Place en 2004 et 2012. Dans le segment luxe, Balmain, Bottega Veneta et Chloé s’y sont installés dès 2009.
Il a toutefois fallu attendre l’après COVID pour que Los Angeles ne soit plus considérée comme “instrumentale dans la stratégie nord-américaine” des marques de luxe européennes comme le confirme le directeur général du Beverly Center, Brian Parent.
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