Alors que ces dernières années, la splendeur de l’établissement semblait s’être atténuée, une réouverture pourrait redorer le blason du Maxim’s, dont l’existence fait partie intégrante de l’histoire de la capitale.
Tout débute en 1893. Le garçon de café Maxime Gaillard, qui travaillait dans un bar voisin, et son ami Georges Everaert fondent, sous un premier nom, le café-glacier « Maxim’s et Georg’s ». Quelques jours après son inauguration, la courtisane et comédienne Irma de Montigny, accompagnée d’Arnold de Contades, passent les portes de cette enseigne au look anglais. Ils sont les premiers de cette nombreuse clientèle mondaine et chic qui va fréquenter ce qui devient « un lieu de rendez-vous galant de la Belle Époque », comme l’indique le restaurant sur son site.
Le chic parisien
Le restaurant est repris peu de temps après par Eugène Cornuché qui le réaménage dans un style Art Nouveau, avec des miroirs, des ornements en bronze et en cuir, du bois d’acajou ou encore un piano, et qui fait appel à des courtisanes. Cet univers attire des personnalités comme Jean Cocteau, Marcel Proust ou encore Jean Bugatti. Octave Vaudable reprend l’établissement en 1932 et instaure un standing toujours plus élégant.
Le Maxim’s poursuit son ascension au fil du temps et accueille les plus grandes célébrités, comme Maria Callas, Brigitte Bardot, Marlene Dietrich et Barbara Streisand. Devenu le restaurant le plus branché et exclusif au monde sous l’égide du fils d’Octave Vaudable, il est la quintessence du chic parisien.
A la fin des années 70, le restaurant est inscrit à l’inventaire des monuments historiques et se retire du Guide Michelin. Pour protéger sa renommée, l’écrin préfère ne plus apparaître dans le célèbre guide rouge plutôt que de perdre une de ses trois étoiles.
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Photo à la Une : © Maxim’s