Après un trou d’air de quatre mois consécutifs fin 2024, les exportations de garde-temps helvètes, tirées par les modèles les plus haut-de-gamme, sont redevenues dynamiques en valeur en janvier 2025. Mais si les Etats-Unis et le Japon ont été très porteurs, la Chine et Hong Kong continuent de plomber les ventes.
Ouf. Même si le marché chinois est toujours très mal orienté, les exportations horlogères suisses “ont renoué avec une dynamique positive” en janvier dernier, a annoncé la Fédération de l’industrie horlogère suisse dans ses dernières statistiques mensuelles. Un soulagement pour les industriels alors que les ventes internationales n’avaient cessé de baisser pendant les quatre derniers mois 2024.
Mais ce dynamisme, porté par les marchés américain et japonais, s’avère réel en valeur, mais pas en volume. En janvier, les exportations helvètes de garde-temps ont en effet progressé de 4,1%, à près de 2 milliards de francs. Mais en volume, elles ont reculé de 4,2% à un total proche de 1,1 millions de pièces.
Le haut de gamme plus porteur
Cette disparité témoigne d’une tendance meilleure pour les modèles haut de gamme que pour les plus accessibles. Les montres vendues plus de 3000 francs suisses à l’export se sont en effet envolées de 7% , tandis que celles d’un montant inférieur à 200 francs ont stagné (+0,7%). Celles d’un prix intermédiaire ont en revanche fortement chuté (-8%).
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Photo à la Une : © Rolex