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Après deux années de baisse inquiétantes, les exportations horlogères suisses ont retrouvé en 2017 une dynamique positive. Au mois de novembre 2017, celles-ci ont progressé de 6,3% en un an, une tendance qui, selon la Fédération de l’Industrie Horlogère Suisse (FH), devrait se confirmer cette année.
En novembre 2017, la valeur des exportations horlogère suisses a atteint 1,98 milliard de francs suisse, soit une augmentation de 6,3% par rapport à la même période l’année dernière, révèle l’Administration fédérale des douanes (AFD). Il s’agit du septième mois consécutif de hausse.
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Après deux années de baisse consécutives enregistrées en 2015 et 2016, ces chiffres ont de quoi redonner le sourire aux horlogers. Toutefois, on observe des disparités selon les marchés. En Chine, les ventes explosent. Elles ont progressé de 20% en un an, contribuant à faire culminer la hausse des 30 derniers mois à près de 37%. Pour le seul mois de novembre, la hausse est de 39,8%, soit la plus élevée enregistrée ces dernières années.
Aux Etats-Unis, le deuxième marché d’exportation, l’évolution est moins réjouissante. Les exportations ont baissé de 4% les 11 premiers mois de l’année passée. En novembre, elles ont diminué de 0,4%. Selon Jean–Daniel Pasche, Président de la Fédération de l’Industrie Horlogère Suisse (FH) «le potentiel y demeure grand, mais intervient la concurrence du commerce en ligne, avec des montres qui arrivent via des commandes passées dans d’autres pays».
Au Moyen-Orient, les Emirats Arabes Unis et le Qatar ont respectivement augmenté au mois de novembre de 14,8% et de 26,2%. L’Arabie saoudite, Bahreïn et le Koweït ont reculé respectivement de 17,7%, 7,1% et 32,1%. L’Europe représente un marché tout aussi inégal. Les exportations ont progressé de 19% vers la France et de 5% vers l’Italie. En direction du Royaume-Uni, elles ont régressé de 1,9%, tout comme l’Espagne, où elles ont décliné de 6,5%, et l’Allemagne (-0,2%).
Selon Jean-Daniel Pasche, la reprise ne profite toutefois pas à tous les acteurs du secteur. Il précise dans dans un communiqué que les grandes marques sont mieux loties que les plus petites, et les sous-traitants continuent de souffrir. Il indique également que la fédération prévoit pour cette année une croissance du même ordre de grandeur qu’en 2017, et espère que le phénomène rejaillisse sur un maximum d’acteurs du secteur.
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