Les ventes de garde-temps helvétiques se sont tassées de 2,2% à l’international. La chute est plus contenue qu’en septembre dernier (-12,4%), et est même inférieure à celle enregistrée en moyenne (-2,6%) depuis le début de l’année.
La série noire continue pour les exportations horlogères suisses, plombées par les marchés chinois et hongkongais.
Selon la Fédération Horlogère suisse, celles-ci ont encore baissé de 2,2% à près de 2,3 milliards de francs suisses (2,4 milliards d’euros), en octobre dernier. Il s’agit cependant d’un tassement plus modéré qu’en septembre où les ventes à l’international s’étaient effondrées de 12,4%.
Quoi qu’il en soit, l’éclaircie de juillet-août dernier est déjà un lointain souvenir pour la profession, qui avait déjà connu, avant cela, cinq mois consécutif de recul.
Depuis le début de l’année 2024, les ventes à l’international de montres suisses se sont ainsi repliées de 2,6%, à 21,5 milliards de francs suisses (23 milliards d’euros).
Chine et Hong Kong toujours en forte chute
En octobre, “la Chine (-38,8%) a une nouvelle fois vu sa situation se détériorer et a représenté, avec Hong Kong (-14,8%) un frein majeur au niveau mondial” a précisé la Fédération dans son communiqué mensuel. Avec respectivement 167,4 millions de francs suisses (179 millions d’euros) et 161,9 millions de francs suisses (173,2 millions d’euros), l’Empire du milieu et l’ancienne colonie britannique sont respectivement les troisième et cinquième destinations à l’export des horlogers suisses.
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Photos à la Une : © Rolex
