Les Echos Etudes viennent de publier un rapport sur les affinités électives du luxe avec l’univers de l’hôtellerie-gastronomie et plus particulièrement de l’art de vivre. L’envie de belle vaisselle, de petites douceurs gourmandes comme d’un cadre feutré n’a jamais été aussi prégnante au sein d’une clientèle du luxe en quête de réconfort et de réassurance.
Fin mai, Louis Vuitton annonçait la réouverture de son restaurant saisonnier de Saint-Tropez, Arnaud Donckele & Maxime Frédéric at Louis Vuitton, pour la troisième année consécutive. On y retrouve tout ce qui fait la désirabilité de l’art de vivre pour le luxe, à savoir un emplacement stratégique, une bonne table, un climat plaisant et une vaisselle aux couleurs de la Maison. Le malletier du groupe LVMH a développé sa première collection d’Art de la Table en décembre 2023.
Alors que le luxe des biens personnels fait grise mine (+0,2% en 2024 selon les Echos Etudes) et que les perspectives de reprise s’avèrent plutôt incertaines, de nombreuses marques profitent de cette période pour muscler leur présence dans l’art de vivre.
Qu’il s’agisse de services (gastronomie et hospitalité) ou de biens personnels (équipement de la maison et résidences de marques), les Echos Etudes décryptent ce phénomène dans leur dernière étude « Les marchés du luxe expérientiel : l’art de vivre, nouveau levier de croissance ».
Nouveau territoire d’influence du luxe
Si l’extension du territoire d’expression des marques de luxe à l’univers de la Maison ne date pas d’hier, elle s’est considérablement accélérée ces dernières années.
L’italien Missoni et l’américain Ralph Lauren ont fait figure de pionniers dans l’aménagement intérieur avec leurs lignes respectives Missoni Home (1981) et Ralph Lauren Home (1983). Ils ont été rejoints par Fendi Casa en 1987.
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Photo à la Une : © Stéphane Muratet/Louis Vuitton