Dans sa réponse à l’invasion de l’Ukraine par la Russie, l’Union européenne, avait pris une mesure radicale qui a entraîné la disparition de la vodka russe des étagères du vieux continent. Trois ans plus tard, ces restrictions sont toujours de mise : quelles sont les conséquences de cette décision sur ce symbole du pays de Vladimir Poutine ?
L’interdiction de la vodka russe, imposée dans le cadre des sanctions de l’Union européenne, témoigne de la volonté du vieux continent de renforcer l’isolement économique de la Russie.
L’impact de l’interdiction sur les voyageurs et le marché russe
Ce mouvement a commencé comme un simple boycott dans les supermarchés allemands en 2022, où des chaînes comme Rewe et Aldi ont retiré la vodka russe de leurs rayons. Cependant, cet élan populaire s’est rapidement transformé en une législation formelle adoptée par l’UE en avril 2022. L’interdiction inclut non seulement l’importation commerciale de vodka russe, mais également l’achat ou le transport de ce spiritueux à titre personnel au sein du continent. Cette politique uniforme s’applique dans tous les 27 États membres de l’UE, garantissant ainsi que la vodka russe soit exclue de manière systématique du marché européen.
Les autorités douanières européennes, notamment en Estonie, ont intensifié les contrôles à la frontière pour saisir toute bouteille de vodka russe découverte dans les bagages des voyageurs. Depuis le début de l’application stricte de cette interdiction en juillet 2022, les citoyens européens sont confrontés à des sanctions sévères en cas de tentative de transport de vodka russe.
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