Le fonds spéculatif Parvus Asset Management a augmenté sa participation à 5% dans le groupe de luxe. Alors que ce dernier vient d’annoncer l’arrivée à ses manettes en septembre de Luca de Meo, jusqu’alors patron de Renault, cette montée en puissance a de quoi stimuler, à défaut d’une révolution, une inflexion de stratégie…
De nouveaux aiguillons pour faire retrouver à Kering le chemin de la croissance, aussi bien sur le marché qu’en bourse ?
Selon un document officiel publié le 27 juin par l’autorité française de régulation financière, le fonds spéculatif anglais Parvus Asset Management a augmenté à environ 5% sa participation au capital du groupe de luxe, alors que ce dernier vient d’annoncer le remplacement en septembre prochain à la direction générale par Luca de Meo, l’actuel patron de Renault, de François-Henri Pinault, qui garde la présidence.
Pas la révolution, mais un probable impact
Ce n’est certes pas la révolution au sein du capital de Kering. La famille Pinault, qui détient 42% du capital via sa holding Artemis, continue de contrôler le groupe.
De son côté, Parvus, même s’il a augmenté sa précédente participation (principalement via une acquisition d’actions sur le marché), à désormais 5,004% du capital (contre 4% auparavant), n’a encore que 3,50% (contre 2,9%) des droits de vote de l’entreprise.
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Photo à la Une : © Kering