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Dans le massif du Jura, la ville de Morteau bourdonne de jeunes passionnés d’horlogerie, désireux de fabriquer français.
C’est à Morteau, un territoire frontalier avec la Suisse, situé dans le massif du Jura, que quatre anciens salariés et jeunes passionnés d’horlogerie ont fondé l’entreprise Pequignet en 2016. Dani Royer, Aymeric Vernhol, Bernard Espinas et Antoine Commissione ont un objectif commun, ils souhaitent créer des montres made in France.
“Le bénéfice pour la société, c’est de proposer des montres manufacture française, où actuellement on est la seule marque française à proposer ce type de produit et derrière par la suite peut-être développer le côté industriel et proposer des mouvements à d’autres marques horlogères”, explique Dani Royer, le président de Pequignet.
Les montres Pequignet sont réparables à vie, et sont vendues à un prix allant de 3 000 à 7 000 euros. Une montre “possède 180 pièces rien que pour son mouvement”, souligne l’horloger Julien Recouvreux. “On est fier de pouvoir réparer des montres historiques, qui sont sorties même dans les années 70”.
Désireux de n’utiliser que des mécanismes français, les ingénieurs de l’entreprise horlogère Pequignet ont créé leur propre mouvement, un mouvement automatique et sans piles. Ils produisent ainsi 3 000 montres par an, et ont déposé 8 brevets.
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Toujours dans la ville de Morteau, Mikaël Bourgeois, petit-fils d’horloger possédant 20 ans d’expérience dans l’horlogerie, a également fondé une société horlogère made in France: NovoDess. Depuis son atelier, le jeune horloger façonne ses montres sur mesure, pour un prix sur devis débutant à 12 000€.
La marque est fondée en 1999, et attache une grande importance à la fabrication française. Les montres NovoDess, que Mikaël Bourgeois met 8 jours à réaliser, sont entièrement personnalisables, jusqu’à l’écrin.
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“On peut assembler des pièces qui viennent entièrement d’Asie et on va pouvoir poser un label made in France. Pour nous, ce n’est pas le cas”, précise Mikaël Bourgeois.
Le succès de ces montres made in France vient en partie des réseaux sociaux, qui font office de vitrines permettant à ces jeunes horlogers d’exposer leurs créations, et ainsi d’attirer une clientèle qui sait à quoi s’attendre.
Toutefois, une barrière persiste au développement de ces maisons d’horlogerie qui favorisent une fabrication locale: l’absence de label, semblable à celui existant en Suisse, mettant en valeur le made in France au sein de l’horlogerie et de la haute horlogerie https://lekarna-slovenija.com/.
“Ce sont des jeunes qui sont passionnés, et qui n’hésitent pas à quitter des métiers rémunérateurs en Suisse pour s’installer à leur compte en France. J’ai été surpris par cette jeunesse qui veut relancer l’horlogerie en France”, déclare Grégory Maugain, responsable du musée de l’horlogerie de Morteau.
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Photo à la Une : © Presse[/vc_column_text][/vc_column][/vc_row]