Souvent considérée comme une simple formalité lors d’une demande de crédit, l’assurance emprunteur joue pourtant un rôle central dans la sécurisation d’un projet immobilier. Elle protège l’emprunteur, ses proches, mais aussi l’établissement prêteur. Le site Cardif, développé par BNP Paribas Cardif, met à disposition des outils pratiques pour estimer ses besoins en assurance et mieux comprendre les différentes options disponibles.
Souscrire un prêt pour acheter un logement engage l’emprunteur sur de nombreuses années. En cas d’imprévu comme une maladie ou un décès, le remboursement des mensualités peut devenir plus compliqué. C’est là qu’intervient l’assurance de prêt immobilier : en prenant le relais sur les échéances, elle permet au ménage de préserver son équilibre financier, tout en garantissant à la banque la continuité du remboursement.
Pour obtenir une estimation rapide, des outils en ligne permettent de simuler différentes situations. C’est le cas sur cardif.fr, où le simulateur aide à se faire une première idée du coût de l’assurance selon son profil et son projet.
Une assurance qui devient incontournable
En théorie, aucune loi n’impose la souscription d’une assurance emprunteur. En pratique, elle est exigée par l’immense majorité des banques. Sans elle, il est presque impossible d’obtenir un financement, surtout pour un achat immobilier d’envergure.
Mais, ce qui a changé ces dernières années, c’est la possibilité pour l’emprunteur de choisir un contrat autre que celui proposé par sa banque. Ce droit, connu sous le nom de délégation d’assurance, permet d’opter pour une couverture équivalente, mais souvent plus compétitive ou plus adaptée à sa situation personnelle.
Une assurance de prêt immobilier peut ainsi couvrir différents risques, selon les garanties choisies. La plus évidente, celle liée au décès, permet le remboursement du capital restant dû par l’assureur, évitant ainsi à la famille de supporter cette charge. Viennent ensuite les garanties liées à l’invalidité permanente, à l’incapacité temporaire de travail, et parfois à la perte d’emploi.
Néanmoins, tous les contrats ne se valent pas : il est important d’examiner le niveau de couverture, les conditions d’indemnisation, les exclusions éventuelles et les délais de carence ou de franchise. C’est souvent dans les détails que se jouent les vraies différences.
Un contrat variable et évolutif
Le tarif d’une assurance emprunteur dépend de nombreux paramètres : âge de l’emprunteur, état de santé, montant emprunté, durée du crédit, garanties sélectionnées… Deux grands modes de calcul existent. Certains contrats appliquent une cotisation fixe sur le capital emprunté, d’autres la calculent sur le capital restant dû, ce qui peut se révéler moins cher au fil des années.
Certaines offres s’adressent spécifiquement aux professions à risque, aux indépendants ou aux emprunteurs plus âgés. D’autres intègrent des services d’accompagnement, comme une assistance administrative ou une aide au retour à l’emploi. Mieux vaut prendre le temps de comparer, poser des questions et, si besoin, se faire accompagner par un conseiller.
Grâce à l’évolution récente de la réglementation, notamment la loi Lemoine entrée en vigueur en 2022, il est désormais possible de résilier son assurance emprunteur à tout moment, sans frais ni pénalités. Cela signifie qu’il n’est plus nécessaire d’attendre l’anniversaire du contrat ou de respecter des délais spécifiques.
Ce changement majeur permet aux emprunteurs de bénéficier d’offres plus avantageuses, même après la signature du prêt. Les démarches de résiliation ou de substitution sont aujourd’hui facilitées, notamment par les services en ligne proposés par de nombreux assureurs.
Sur cardif.fr, il est ainsi possible de suivre son contrat, effectuer des démarches ou contacter un conseiller sans avoir à se déplacer. Une souplesse appréciable dans un contexte où les projets immobiliers sont souvent chronophages…
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