Ventes de seconde main en ligne : les produits de luxe toujours plus attractifs pendant la crise

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Malgré un isolement généralisé des populations et des économies mondiales en perte de vitesse, l’attrait pour le luxe n’a jamais été aussi fort. Sacs à main griffés, paires de chaussures de créateurs, vins fins gourmets : les produits de luxe, valeur refuge en période de crise, s’arrachent sur les plateformes e-commerce ou lors de ventes aux enchères en ligne.

 

La multinationale américaine de vente aux enchères Sotheby’s a annoncé la couleur : elle vient de vendre un sac Birkin en crocodile de la collection 2008 d’Hermès pour la modique somme de 30 000 livres sterling.

 

Et non seulement ses produits luxe se vendent très bien mais aussi ils se vendent plus cher que prévu. Parmi les quatre ventes en ligne « haut de gamme » réalisées par Sotheby’s depuis le début du mois de mars, 92 % des lots ont été vendus, et 61 % des lots ont dépassé leurs estimations. Au total, les ventes ont rapporté 6,1 millions de dollars, soit plus que l’estimation de 5,7 millions de dollars.

 

Ainsi, une bague en diamant des années 1930, estimée à 90 000 £ (110 000 $), s’est vendue à 162 000 £ ; une bague en diamant jaune, estimée à 1,6 million de HK$ (206 000 $), s’est vendue à 2 millions de HK$ ; une paire de boucles d’oreilles en émeraude et en diamant de Graff s’est vendue à 50 000 £, soit plus que l’estimation élevée de 32 000 £.

 

Un exutoire à portée de main

 

Pour Catharine Becket, spécialiste de Sotheby’s et chargé de vente à New York, ces actes d’achats sont comme une purge pour les consommateurs : « Les clients sont séquestrés à la maison et, en général, mènent une vie relativement morne. (…) Ils portent leurs gros diamants à l’intérieur de leur maison parce que cela apporte de la joie » .

 

Jeffrey Berk, co-fondateur de Prive Porter, un revendeur de luxe en ligne, pense la même chose : si les ventes de sacs à main n’ont jamais été aussi nombreuses, c’est que les collectionneurs fortunés voient dans l’achat de cet accessoire un moyen de « garer son argent tout en s’adonnant à un passe-temps ».

 

© Vestiaire Collective

 

Des produits de luxe comme des « remontants » donc, une alternative consolante et divertissante en cette période lugubre. Sur le site de revente de luxe Vestiaire Collective, basé à Paris, les ventes n’ont ainsi cessé d’augmenter depuis le début de la période de confinement. Des chaussures Off White x Nike se sont vendues à 3 500 £ et les baskets Chanel x Pharrel à plus de 64 000 £.

 

Un investissement qualitatif

 

Dans les circonstances actuelles, les objets de valeur constituent une valeur refuge.

 

L’achat de biens de luxe est en effet perçu pour l’acheteur comme un investissement sur le long terme et donc comme une réelle plus-value : « Ce que nous constatons, c’est que tout ce qui est de bonne qualité fonctionne bien » affirme Catharine Becket de Sotheby’s. « Et je suppose que savoir qu’un bijou d’un million de dollars vous attend est un accomplissement lorsque les choses reviendront à la normale » .

 

Le grand art et la haute joaillerie incarnent aussi une forme de résistance aux temps les plus difficiles. À l’image de l’iconique bracelet Tutti Frutti de Cartier qui s’est vendu pour plus de 1,3 million de dollars lors d’une vente en ligne privée du 24 au 28 avril, le prix le plus élevé pour un bijou vendu en ligne, pulvérisant les estimations les plus hautes de 800 000 dollars.

 

© Cartier

 

« La texture, la forme et la couleur des bijoux Cartier Tutti Frutti sont aujourd’hui convoitées comme des icônes de l’ère Art Déco », a justifié la maison de vente aux enchères. L’agencement ingénieux de pierres de couleur et de diamants sculptés, ainsi que l’application précise d’émail noir, illustrent de manière unique le mariage entre les influences orientales et occidentales sur la conception des bijoux Art Déco.  »

 

Alors que le monde périclite, l’art demeure et devient une véritable valeur ajoutée. Sotheby’s a d’ailleurs enregistré un autre record récemment après avoir récolté plus de 5 millions de livres sterling lors d’une vente aux enchères exceptionnelle d’art contemporain.

 

 

Les vins et spiritueux d’exception ne sont pas en reste

 

C’est également le cas pour les vins fins et les spiritueux d’exception, dont les e-ventes connaissent un fulgurant essor depuis plusieurs semaines. La maison de vente aux enchères Christie’s a ainsi récolté 890 000 livres sterling lors d’une vente aux enchères en ligne d’alcools rares entre le 24 mars et le 7 avril.

 

© Sothebys

 

Chris Munro, responsable des vins chez Christie’s America, a déclaré au média économique Quartz que les ventes étaient « très bonnes » et qu’elles étaient supérieures de plus de 20 % à la moyenne des ventes en ligne.

 

Dans le monde incertain qui est le nôtre, les consommateurs s’empressent d’acquérir des produits de haute valeur répondant à des critères de rareté et d’esthétisme élevés car ils souhaitent plus que jamais avoir accès à une qualité et une créativité exceptionnelle, et surtout à des produits durables qui résisteront au temps et à ses difficultés.

 

Lire aussi > E-commerce: pour juguler la crise du Covid-19, le groupe Alibaba dévoile son nouvel outlet de luxe sur Tmall

 

Photo à la Une : © @sothebys / Facebook[/vc_column_text][/vc_column][/vc_row][vc_row njt-role= »not-logged-in »][vc_column][vc_column_text]

Malgré un isolement généralisé des populations et des économies mondiales en perte de vitesse, l’attrait pour le luxe n’a jamais été aussi fort. Sacs à main griffés, paires de chaussures de créateurs, vins fins gourmets : les produits de luxe, valeur refuge en période de crise, s’arrachent sur les plateformes e-commerce ou lors de ventes aux enchères en ligne.

 

La multinationale américaine de vente aux enchères Sotheby’s a annoncé la couleur : elle vient de vendre un sac Birkin en crocodile de la collection 2008 d’Hermès pour la modique somme de 30 000 livres sterling.

 

Et non seulement ses produits luxe se vendent très bien mais aussi ils se vendent plus cher que prévu. Parmi les quatre ventes en ligne « haut de gamme » réalisées par Sotheby’s depuis le début du mois de mars, 92 % des lots ont été vendus, et 61 % des lots ont dépassé leurs estimations. Au total, les ventes ont rapporté 6,1 millions de dollars, soit plus que l’estimation de 5,7 millions de dollars.

 

Ainsi, une bague en diamant des années 1930, estimée à 90 000 £ (110 000 $), s’est vendue à 162 000 £ ; une bague en diamant jaune, estimée à 1,6 million de HK$ (206 000 $), s’est vendue à 2 millions de HK$ ; une paire de boucles d’oreilles en émeraude et en diamant de Graff s’est vendue à 50 000 £, soit plus que l’estimation élevée de 32 000 £.

 

Un exutoire à portée de main

 

Pour Catharine Becket, spécialiste de Sotheby’s et chargé de vente à New York, ces actes d’achats sont comme une purge pour les consommateurs : « Les clients sont séquestrés à la maison et, en général, mènent une vie relativement morne. (…) Ils portent leurs gros diamants à l’intérieur de leur maison parce que cela apporte de la joie » .[/vc_column_text][vc_cta h2= »Cet article est réservé aux abonnés. » h2_font_container= »font_size:16″ h2_use_theme_fonts= »yes » h4= »Abonnez vous dès maintenant ! » h4_font_container= »font_size:32|line_height:bas » h4_use_theme_fonts= »yes » txt_align= »center » color= »black » add_button= »right » btn_title= »JE M’ABONNE ! » btn_color= »danger » btn_size= »lg » btn_align= »center » use_custom_fonts_h2= »true » use_custom_fonts_h4= »true » btn_button_block= »true » btn_custom_onclick= »true » btn_link= »url:https%3A%2F%2Fluxus-plus.com%2Fabonnements-et-newsletter-2%2F||| »]Accédez en illimité à tous les articles et vivez une expérience de lecture inédite, contenus en avant première, newsletter exclusives…

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Malgré un isolement généralisé des populations et des économies mondiales en perte de vitesse, l’attrait pour le luxe n’a jamais été aussi fort. Sacs à main griffés, paires de chaussures de créateurs, vins fins gourmets : les produits de luxe, valeur refuge en période de crise, s’arrachent sur les plateformes e-commerce ou lors de ventes aux enchères en ligne.

 

La multinationale américaine de vente aux enchères Sotheby’s a annoncé la couleur : elle vient de vendre un sac Birkin en crocodile de la collection 2008 d’Hermès pour la modique somme de 30 000 livres sterling.

 

Et non seulement ses produits luxe se vendent très bien mais aussi ils se vendent plus cher que prévu. Parmi les quatre ventes en ligne « haut de gamme » réalisées par Sotheby’s depuis le début du mois de mars, 92 % des lots ont été vendus, et 61 % des lots ont dépassé leurs estimations. Au total, les ventes ont rapporté 6,1 millions de dollars, soit plus que l’estimation de 5,7 millions de dollars.

 

Ainsi, une bague en diamant des années 1930, estimée à 90 000 £ (110 000 $), s’est vendue à 162 000 £ ; une bague en diamant jaune, estimée à 1,6 million de HK$ (206 000 $), s’est vendue à 2 millions de HK$ ; une paire de boucles d’oreilles en émeraude et en diamant de Graff s’est vendue à 50 000 £, soit plus que l’estimation élevée de 32 000 £.

 

Un exutoire à portée de main

 

Pour Catharine Becket, spécialiste de Sotheby’s et chargé de vente à New York, ces actes d’achats sont comme une purge pour les consommateurs : « Les clients sont séquestrés à la maison et, en général, mènent une vie relativement morne. (…) Ils portent leurs gros diamants à l’intérieur de leur maison parce que cela apporte de la joie » .[/vc_column_text][vc_cta h2= »Cet article est réservé aux abonnés. » h2_font_container= »font_size:16″ h2_use_theme_fonts= »yes » h4= »Abonnez vous dès maintenant ! » h4_font_container= »font_size:32|line_height:bas » h4_use_theme_fonts= »yes » txt_align= »center » color= »black » add_button= »right » btn_title= »JE M’ABONNE ! » btn_color= »danger » btn_size= »lg » btn_align= »center » use_custom_fonts_h2= »true » use_custom_fonts_h4= »true » btn_button_block= »true » btn_custom_onclick= »true » btn_link= »url:https%3A%2F%2Fluxus-plus.com%2Fabonnements-et-newsletter-2%2F||| »]Accédez en illimité à tous les articles et vivez une expérience de lecture inédite, contenus en avant première, newsletter exclusives…

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