Quel avenir pour l’industrie de la croisière de luxe?

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L’industrie du tourisme et de la croisière de luxe figurent parmi les secteurs les plus durement touchés par la crise mondiale du coronavirus. Les navires de plaisance, véritables hôtels sur l’eau, devront relever demain le défi de nouvelles problématiques sanitaires et sécuritaires hors-normes. Objectif? Se réinventer pour ne pas être refoulés des ports où ils trouvent refuge.

 

L’industrie de la croisière de luxe connaissait ces dernières années une prospérité grandissante, avec un nombre de croisiéristes dans le monde qui n’a cessé d’augmenter : de 13 millions en 2004, il est passé à 19 millions en 2010 puis à 30 millions en 2020. Selon l’association internationale des compagnies de croisière (CLIA), l’impact économique de cette activité s’élevait en 2018 à 150 milliards de dollars pour un total de près d’1.2 million d’emplois directs et induits.

 

Mais tout cela, c’était avant qu’une épidémie connue sous le nom de SARS-CoV-2 ne sévisse aux quatre coins du globe.

 

Hier fructueuse, aujourd’hui exsangue, l’industrie de la croisière doit faire face à la plus grande crise de son histoire.

 

Son redémarrage dépendra de sa capacité à relever de multiples défis sanitaires, mais surtout à surmonter de nombreux bouleversements sociaux et économiques.

 

Une renforcement des standards sanitaires à bord

 

Le marché de la croisière va devoir renforcer sensiblement les process de sécurité sanitaire à bord.

 

C’est ce qu’a déjà entrepris la compagnie asiatique haut de gamme Genting Cruise Lines (GCL) qui vient d’annoncer une série de nouvelles mesures de précaution et de protocoles pour ses navires Dream Cruises et Star Cruises : nettoyage accru de tous les locaux publics, zones de loisirs et cabines à grand renfort de produits désinfectants et autres aérosols, contrôles de température pour les passagers avant l’embarquement et le débarquement, signatures de déclarations de santé pour les plus vulnérables, système de dépistage de la fièvre infrarouge, etc.

 

« Tous les navires de Genting Cruise Lines permettent de filtrer et d’alimenter à 100 % l’air frais extérieur dans chaque cabine de passagers ainsi que dans les zones publiques à bord, ce qui garantit un flux d’air frais constant et sain dans tous les navires. En outre, des salles isolées sont disponibles dans le centre médical et les cabines peuvent être converties en salles de quarantaine si nécessaire » précise Kent Zhu, président de GCL.

 

Une généralisation du port du masque pour les passagers – pour faire barrage à toute promiscuité éventuelle – comme pour le personnel et les membres d’équipage en contact direct avec la clientèle est aussi très fortement envisagée à l’avenir.

 

Des règles strictes auxquelles les passagers devront s’assujettir au risque de se voir refuser l’accès à bord.

 

Des mesures de désinfection et d’assainissement approfondies auxquelles toutes les sociétés de croisière devront également se soumettre pour ne pas sombrer en mer dans le futur, surtout lorsqu’on sait que les paquebots, des espace clos, constituent des environnements propices à la transmission d’un virus d’une personne à l’autre.

 

Aussi, pour éviter les contaminations, une distanciation sociale d’un mètre au moins entre chaque personne sera très probablement pratiquée à bord des navires, que ce soit au sein des lieux de divertissement, des piscines, des clubs pour enfants et même au moment des files d’attente pour l’embarquement et le débarquement.

 

Une distance sociale qui mettra aussi sûrement fin aux prestations en self-service, comme les buffets.

 

Des nouvelles mesures qui ne sont pas sans ébranler l’industrie de la croisière dans son essence.

 

Se réinventer pour ne pas faire naufrage ?

 

La mise en oeuvre de nouvelles règles et normes risque de profondément bouleverser l’industrie de la croisière voire même de menacer sa pérennité.

 

La gestion particulièrement complexe pour certains navires obligera en effet les gros paquebots à remettre à plat les procédures d’embarquement et de débarquement pour des milliers de passagers.

 

Les opérations de nettoyage, les nouveaux filtres et la ségrégation des réseaux afin de fournir 100% d’air frais dans les cabines infligera des coûts supplémentaires colossaux et seront particulièrement difficiles à appliquer pour les navires anciens.

 

La croisière, qui par définition est une activité mondialisée, devra aussi surmonter les difficultés liées aux restrictions de déplacements et à la fermeture de certaines frontières.

 

Autant d’écueils qui mettent à mal l’industrie des grands paquebots et qui l’oblige donc à remettre en cause son modèle économique.

 

Proposer des croisières à des prix très bas ou encore annuler la politique de remplissage maximum d’occupants à bord sont alors autant de leviers de croissance envisagés pour attirer une future clientèle de croisiéristes.

 

Des reconfigurations qui risqueraient toutefois d’avoir de lourdes conséquences économiques : une diminution pure et simple des recettes pour les armateurs alors que la situation financière est déjà très compliquée pour eux dans le contexte actuel.

 

À bord du bateau de croisière de luxe MSC Seaview où le coronavirus est apparu il y a trois semaines, la situation est alarmante. Les contrats des membre d’équipage ont dû être gelés à cause des difficultés économiques liées au virus et les salaires n’ont pas pu être versés.

 

La promesse de croisières de luxe chics et confortables semblent alors plus que jamais mises à mal, comme au sein de l’immense bateau de plaisance Diamond Princess, où les rêves de liberté – le slogan « Réveillez-vous chaque matin en vous préparant à de nouveaux horizons. Profitez de la vue unique que vous offrent les quelque 750 cabines avec balcon » scandait la brochure publicitaire – se sont transformés en cauchemars.

 

Le devenir de ces véritables hôtels flottants haut-de-gamme, mais aussi l’avenir du marché de la croisière de luxe et du tourisme en général restent donc à ce jour bien incertain.

 

Sur fond de crise globale et de conscience environnementale croissante, il reste à espérer que la pandémie actuelle engendre une modification suffisante des comportements pour que la croisière retrouve ses valeurs et son équilibre.

 

 

Lire aussi > À Dubaï, le luxe, un secteur clé de l’économie menacé

 

Photo à la Une : © MSC Seaview cruise / Facebook[/vc_column_text][/vc_column][/vc_row][vc_row njt-role= »not-logged-in »][vc_column][vc_column_text]

L’industrie du tourisme et de la croisière de luxe figurent parmi les secteurs les plus durement touchés par la crise mondiale du coronavirus. Les navires de plaisance, véritables hôtels sur l’eau, devront relever demain le défi de nouvelles problématiques sanitaires et sécuritaires hors-normes. Objectif? Se réinventer pour ne pas être refoulés des ports où ils trouvent refuge.

 

L’industrie de la croisière de luxe connaissait ces dernières années une prospérité grandissante, avec un nombre de croisiéristes dans le monde qui n’a cessé d’augmenter : de 13 millions en 2004, il est passé à 19 millions en 2010 puis à 30 millions en 2020. Selon l’association internationale des compagnies de croisière (CLIA), l’impact économique de cette activité s’élevait en 2018 à 150 milliards de dollars pour un total de près d’1.2 million d’emplois directs et induits.

 

Mais tout cela, c’était avant qu’une épidémie connue sous le nom de SARS-CoV-2 ne sévisse aux quatre coins du globe.

 

Hier fructueuse, aujourd’hui exsangue, l’industrie de la croisière doit faire face à la plus grande crise de son histoire.

 

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L’industrie du tourisme et de la croisière de luxe figurent parmi les secteurs les plus durement touchés par la crise mondiale du coronavirus. Les navires de plaisance, véritables hôtels sur l’eau, devront relever demain le défi de nouvelles problématiques sanitaires et sécuritaires hors-normes. Objectif? Se réinventer pour ne pas être refoulés des ports où ils trouvent refuge.

 

L’industrie de la croisière de luxe connaissait ces dernières années une prospérité grandissante, avec un nombre de croisiéristes dans le monde qui n’a cessé d’augmenter : de 13 millions en 2004, il est passé à 19 millions en 2010 puis à 30 millions en 2020. Selon l’association internationale des compagnies de croisière (CLIA), l’impact économique de cette activité s’élevait en 2018 à 150 milliards de dollars pour un total de près d’1.2 million d’emplois directs et induits.

 

Mais tout cela, c’était avant qu’une épidémie connue sous le nom de SARS-CoV-2 ne sévisse aux quatre coins du globe.

 

Hier fructueuse, aujourd’hui exsangue, l’industrie de la croisière doit faire face à la plus grande crise de son histoire.

 

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