Des étudiants chinois formés pour reconnaître les contrefaçons de luxe

Alors que la Chine est sur la voie de devenir le premier marché mondial du secteur du luxe, c’est aussi là-bas que proviennent 80% des produits contrefaits saisis par la douane. Afin de pallier ce problème, le pays vient d’entamer des formations de futurs spécialistes.

 

Le marché du luxe explose dans les grandes villes de Chine, où il représente 500 milliards d’euros ; en particulier sa capitale Pékin. La demande de luxe restée forte en Chine, notamment fervente des grandes maisons de luxe françaises, le marché du faux tient lui aussi malgré tout une place prépondérante dans ce pays. Les contrefaçons de parfums, vêtements, alcools, jouets, chaussures ou bien encore vêtements de sport abondants, les professionnels capables de reconnaître les imitations – même les mieux réalisées – sont donc très recherchés par les marques.

 

Notamment, ce sont des jeunes étudiants en école de commerce devant être capable de déjouer les faussaires qui se forment aux métiers du luxe.

 

« La vérification d’une montre porte principalement sur l’axe et la pointe de l’aiguille. La pointe d’une vraie montre est très pointue. Sur une imitation, les matériaux sont évidemment de moins bonne qualité », explique ainsi un jeune étudiant, sur la façon de deviner une contrefaçon de montre.

 

« Les marques utilisent toutes sortes de polices d’écriture différentes, sur les chaussures, les sacs, les portefeuilles, la maroquinerie ou les vêtements » , affirme un autre étudiant. « Vous devez savoir associer une police avec un article et une marque » .

 

Pour cela, des exercices théoriques et pratiques leur sont enseignés par Zhang Chen, fondateur de l’école Beijing Extraordinary Luxuries Technology et « chasseur de contrefaçons » .

 

« Plus de la moitié des marchandises que nous manipulons sont fausses, telle est la situation du secteur ici. Et sur cette moitié de contrefaçons, 60 à 70% sont tellement de mauvaise qualité qu’on peut les reconnaitre au premier coup d’œil. Il n’y a que 30% des contrefaçons qui sont des bonnes imitations » indique ce dernier.

 

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Photo à la Une : © Presse

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