Frank Boehly a été réélu en décembre 2017 pour trois ans à la tête du Conseil National du Cuir (CNC), qui regroupe 20 fédérations de la filière française du cuir, de la production à la distribution, en passant par la transformation et la fabrication. Outre ses fonctions au CNC, Frank Boelhy est également administrateur du Conseil du Commerce de France (CdCF), vice-président de CTC, membre du Bureau d’Au-delà du Cuir (AdC), et vice-président de l’Alliance du commerce (Union du Grand Commerce de Centre-Ville, Fédération des Enseignes de l’Habillement et Fédération des Enseignes de Chaussure). En pleine crise sanitaire et économique, ce défenseur de la filière nous explique les enjeux pour les entreprises du cuir qui tentent de se relever peu à peu.
Depuis le 16 mars, de nombreuses entreprises du cuir étaient à l’arrêt en raison des mesures sanitaires liées au coronavirus. Comment s’est manifesté le soutien du CNC aux 9 400 entreprises de la filière pendant ces temps de crise majeure?
Avant les mesures de déconfinement, environ 90% de la filière était à l’arrêt, les 10% restants correspondant à l’activité des négociants qui n’ont jamais cessé de collecter les peaux auprès des abattoirs qui fournissent les français en denrées alimentaires. Une activité essentielle pour les désengorger.
L’objectif de la Filière Française du Cuir a été de permettre à l’ensemble de ces entreprises de redémarrer au plus vite leurs activités tout en faisant en sorte qu’elles respectent les règles sanitaires les plus strictes pour protéger leurs salariés.
Photo à la Une : Frank Boehly © Patrick Alves