Bulgari crée un fonds pour financer la recherche contre les virus et intensifie ses efforts RSE

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La maison romaine vient d’annoncer la naissance du Bulgari Virus Free Fund, une organisation à but non lucratif qui financera les institutions à la pointe de la recherche innovante pour la rémission et le traitement de différents types de virus. Déjà à l’avant-garde en matière de RSE, Bulgari l’est encore plus depuis que la pandémie de coronavirus a frappé et renforce ostensiblement ces derniers temps son engagement en faveur de la durabilité et de la responsabilité sociale.

 

Financer la recherche contre les virus

 

La marque de luxe italienne Bulgari a annoncé hier mercredi 17 juin la création du « Bulgari Virus Free Fund », une entité à but non lucratif qui investira dans les domaines de la recherche innovante pour la guérison de divers types de virus.

 

Dans un premier temps, l’entité se concentrera sur la lutte urgente contre le nouveau coronavirus (Sars-CoV-2), mais à l’avenir, elle financera des institutions prestigieuses centrées sur les recherches les plus pointues.

 

Le Fonds soutiendra notamment deux institutions principales: le Jenner Institute de l’Université d’Oxford au Royaume-Uni, qui rassemble des chercheurs du monde entier et qui se concentre sur la création et le développement de nouveaux vaccins, ainsi que l’Institut national des maladies infectieuses de Lazzaro Spallanzani à Rome, qui a déjà été soutenu par Bulgari au plus fort de l’urgence sanitaire avec le don d’un microscope de haute technologie.

 

Le partenariat avec le Jenner Institute permettra également de couvrir quatre années d’études de doctorat pour deux étudiants tandis que le Fonds clinique Bulgari soutiendra les essais cliniques de nouvelles thérapies, de nouveaux médicaments et vaccins pour lutter contre le COVID-19.

 

Renforcer son image d’une entreprise citoyenne modèle

 

La maison de luxe italienne a toujours été à la pointe des initiatives RSE : sa collaboration depuis plus de dix ans avec Save the Children – grâce à laquelle plus de 90 millions d’euros ont été récoltés et plus de 2 millions d’enfants défavorisés aidés à travers le monde –  ainsi que sa lutte récente contre le coronavirus au travers de divers projets de soutien aux hôpitaux en Italie, en Suisse, en Grande-Bretagne et au Japon peuvent largement en témoigner.

 

Mais Bulgari a récemment franchi une nouvelle étape dans son engagement social.

 

La crise du coronavirus a en fait agi comme un accélérateur. « Les enfants, la santé, mais aussi l’art, l’environnement ont toujours été parmi nos priorités. Mais ces derniers mois, nous avons été témoins des effets choquants de Covid-19 dans le monde entier. Nous voulons aller au-delà de l’urgence. Nous avons commencé à réfléchir au-delà du gel, à ce que nous pouvions faire pour que cela ne se reproduise plus jamais » a réagi le PDG du groupe, Jean-Christophe Babin.

 

Depuis le surgissement de l’épidémie, la marque de bijouterie souhaite donc plus que jamais mettre au premier plan les questions liées à la responsabilité sociale des entreprises, surtout que la crise a éveillé le besoin d’éthique chez les consommateurs : « Les clients sont de plus en plus intéressés par l’éthique de l’entreprise non seulement en termes d’approvisionnement mais aussi sur la façon dont nous traitons nos employés, dont nous contribuons à la société en plus de payer des impôts sur nos bénéfices. Nous voyons effectivement un changement d’orientation du produit uniquement vers, disons, la philosophie derrière le produit » a déclaré le dirigeant de la maison, qui est la propriété de LVMH Moët Hennessy Louis Vuitton.

 

Ainsi, si la marque avait déjà réduit de 19 % son usage du plastique entre 2017 et 2019, elle prévoit de l’éliminer complètement de ses magasins, bureaux, usines, produits et hôtels d’ici à la fin 2020 avec, entre autres alternatives, des pantoufles en coton et des emballages fabriqués à partir de papier et de déchets de bois.

 

Bulgari renforce donc considérablement ses efforts pour construire une économie circulaire et s’est même associé à plusieurs marques internationales pour développer le réseau blockchain AURA, qui permettra aux consommateurs de tracer les produits de luxe qu’ils achètent afin d’en garantir l’authenticité. La marque appliquera d’ailleurs cette technologie blockchain à la collecte de fonds afin de garantir la traçabilité totale des dons des clients pour qu’ils puissent mesurer l’effet concret de leur générosité.

 

Engagée à optimiser ses performances éthiques, sociales et environnementales depuis de longues années, la maison de luxe a donc intensifié ses actions depuis le début de la crise.

 

Dans le cadre de sa politique de RSE, Bulgari se sent aujourd’hui plus que jamais responsable de continuer à surmonter les défis posés par le présent pour créer un monde meilleur. Et poser les fondations de l’avenir du luxe.

 

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Photo à la Une : © Bulgari[/vc_column_text][/vc_column][/vc_row]

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